Lady Blackbird

Ma traduction personnelle du jeu, au format HTML, ainsi que le projet Github associé.

Lady Blackbird, c'est pour moi un coup de semonce dans ma redécouverte du Jeu de Rôle.

Mais Lady Blackbird (ou LB, pour les intimes...) est allé bien au-delà. D'abord, les règles sont tellement simplissimes qu'elles tiennent sur une page.

Elles disposent ensuite d'une mécanique très équilibrée : les PJ (Personnages Joueurs) qui réussissent leurs actions voient leur nombre de dés diminuer, alors que ceux qui échouent voient leur nombre de dés augmenter de 1. C'est une sorte de balancier permanent qui s'opère : celui qui échoue a une nouvelle chance (avec un dé supplémentaire). Les effets de son échec ont pu faire empirer la situation, mais il peut s'en sortir "un peu moins mal". Tandis que ceux qui réussissent auront un handicap (moins de dés), ce qui peut les amener à échouer et à rendre de nouveau les choses intéressantes.

Lady Blackbird emprunte également à d'autres jeux le concept de Traits qui caractérisent le personnage à la fois sur son inné et son acquis. Le jeu utilise également le concept de Clé, qui fournit des motivations supplémentaires au personnage pour accomplir ses objectifs personnels.

Mais ce qui frappe également, c'est la grande beauté et la grande poésie du monde "Steampunk" décrit dans le livret des règles. Un monde situé au-dessus de nuages toxiques et corrosifs, des objets volants métalliques qui naviguent autour d'une étoile faible. De la magie (même si elle est assez discrète), des pirates, des princesses et des pilotes de vaisseaux fumants.

Plusieurs personnages pré-tirés sont disponibles ; eux aussi forment un bel équilibre, car chacun a une riche relation avec les autres.

Le jeu laisse la place aux temps morts, aux flashbacks, au scènes de dialogue pur, où il ne se passe rien, mais où tout se joue entre deux personnages.

Lady Blackbird est sous contrat Creative Commons (BY-NC-SA), de même que ma traduction.